Collectif Hedo,
Guadeloupe
Le collectif HEDO est l’union de quatre jeunes Guadeloupéens de 25-26 ans, interprètes et co-chorégraphes : Lisa Ponin, Kenyah Stanislas, Mickaël Top et Naomi Yengadessin.
Issus de l’association Correspon’Danse, désormais productrice et collaboratrice, leur parcours commun à travers cette structure leur a permis de rencontrer de nombreux artistes et compagnies professionnels en Guadeloupe, mais aussi ailleurs, enrichissant ainsi leur cheminement artistique.
Par la suite, ils ont suivi un parcours expérimental, incluant des formations diplômantes locales et des échanges artistiques variés.
Ils ont inauguré le premier cycle d’orientation pré-professionnelle pour danseurs et musiciens, le COP, et ont obtenu le Diplôme d’État de professeur de danse.
Aujourd’hui il s’épanouissent dans la création et ils explorent les possibilités infinies de la danse contemporaine. Leur démarche artistique explore les liens complexes entre l’individu, son territoire et le monde. En puisant dans les racines culturelles guadeloupéennes tout en s’ouvrant aux influences extérieures, ils construisent un langage chorégraphique singulier, à la fois intime et universel. Ils interrogent ainsi, les enjeux sociétaux contemporains et invitent le spectateur à une expérience sensorielle et intellectuelle.
Collectif Hedo,
Guadeloupe
Ils se définissent comme 4 corps dansants mais surtout conscients. Conscients d’un monde de diversité, d’un monde en nécessité. Pour eux, une transmission doit perdurer, des questions méritent d’être soulevée, des messages doivent être adressés.
Le Collectif HEDO est lauréat du prix du jury de Jumping#1 – tremplin pour l’émergence chorégraphique caribéenne, organisé par le Dispositif Récif – Karukera Ballet en novembre 2023.

Le Collectif HEDO intègre le programme Phare du Dispositif Récif – Karukera Ballet en octobre 2025.
DOUSLÈT,
DOUCES LETTRES
Un dyptique de la création chorégraphique Sucres à corps chauds.
Le Collectif HEDO arrive à une nouvelle étape de recherche autour de la notion d’ancrage sur son territoire et de la question « partir ou rester ? » : une question au cœur de leur insularité, et pourtant universelle !
Avec leur nouvelle pièce Douslèt (mot créole qui désigne une confiserie de
Guadeloupe), le Collectif HEDO explore la notion du départ « contraint » et des dissolutions qu’il provoque. Ce diptyque de leur création précédente Sucres à corps chauds est une véritable réappropriation du sujet, une façon d’universaliser le propos et de démultiplier les voix afin de permettre une parole collective.
Effectivement, la pièce chorégraphique ouvre sur une nouvelle vision plus élargie du spectre de réponses et de possibles face à ces problématiques, en puisant sa force et son inspiration dans les témoignages et récits de personnes qui se sont prêtés au jeu de la confidence.
« Les témoignages liés au départ contraints sont des histoires de dissolution. » voici une observation tiré des témoignages récoltés. Identité, culture, langue diluées ? Que reste-t-il quand le départ rime avec séparation, division, déconstruction, dissolution ?
Les raisons de quitter son territoire sont innombrables, néanmoins elles se rejoignent en finalité : les changements d’États donnent lieu à des changements d’états. Et c’est à cet endroit que se porte le focus : sur ce qui se passe en interne quand on doit changer d’environnement.
DOUSLÈT,
DOUCES LETTRES
Le titre, qui fait référence à une confiserie guadeloupéenne, incarne la dualité entre douceur et dureté, rigidité et friabilité, reflet des témoignages et récits confiés. Par un jeu de mots, de Douslèt à «douces lettres», cette pièce s’en inspire pour une pièce chorégraphique et humaine comme une lettre ouverte, mêlant écritures, voix et danse pour permettre le dialogue.
Il ne s’agit donc plus d’autobiographie comme pour Sucres à Corps Chauds mais de quatre corps traversant des étapes de vie qui leur ont été confiées. Cette création chorégraphique explore le concept du départ, creusant la problématique qui entoure l’acte de partir, quitter.
Partir évoque un voyage, que ce soit vers une autre région ou un autre pays, symbolisant un parcours, un cheminement, un trajet. Ce déplacement, avec ou sans arrivée, est pensé et vécu de manière unique par chacun. La pièce invite à réfléchir sur la dualité entre le départ concret et le voyage intérieur. Le voyage, au-delà de la simple géographie, devient une exploration profonde de soi-même. Il incite à quitter non seulement physiquement, mais aussi à s’éloigner mentalement, ouvrant ainsi sur la découverte de nouvelles configurations et perspectives.
tt
actualités
Festival Le Temps d’Aimer la Danse – CCN Malandain Ballet Biarritz
7 septembre 2025 : Douslèt – Salle culturelle Harri Xuri, Louhossoa
11 septembre 2025 : Douslèt – Théâtre du Colisée, Biarritz – 2 représentations
13 septembre 2025 : Douslèt – Clarenza, Bastide de l’Oralité – Centre Culturel de Rencontres à La Bastide Clairence
14 septembre 2025 : Douslèt – Fronton, Bardos
15 septembre 2025 : Douslèt – Tardets
Festival Cadences – Arcachon
20 septembre 2025 : Douslèt – Théâtre de la Mer, Arcachon
20 septembre 2025 : Douslèt – Mios
Festival Danses Métisses – Touka Danses CDCN de Guyane
2 décembre 2025 : Conférence dansée – Musée des cultures guyanaises, Cayenne
4 décembre 2025 : Douslèt – Maison des Initiatives Locales et Solidaires des Habitants, Macouria
6 décembre 2025 : Douslèt – Auditorium de l’EnCre, Cayenne
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Crédits photos et vidéo : Stéphane Bellocq, Sandrine Gaymard
